De temps en temps je reçois des vinyles à propos desquels je me demande très vite comment il est possible que des producteurs décident de leur donner une allure aussi repoussante.
Il en est même qui vont jusqu’à évoquer le petit coin. Ils prévoient sans doute un dérangement intestinal vibrillonnant chez les acheteurs.
Ce M. Cochran, par exemple, qui semble un homme lettré et d’une belle subtilité, nous fait savoir (avec sa signature sur la pochette !) qu’il revient à Miami. Je ne sais pas s’il y aura beaucoup de monde pour l’accueillir, si des universitaires de haut rang vont se déplacer, mais il est probable qu’il y aura au moins un ou deux coiffeurs. Disons deux…
Quant à El Gato (je crois que c’est un saxophoniste nommé Gato Barbieri), mon ami Roland Duraton a eu à son propos ce mot historique : « Celui-là, c’est peut-être du gateau, mais c’est pas du cake ! »
J’avais pourtant adressé à certains de ces producteurs des exemples de bon goût, des choses qui rassurent, qui doivent déclencher l’achat. Ils n’en tiennent pas compte. Tant pis pour leurs affaires.
Laisser un commentaire
You must be logged in to post a comment.