Maurane et Nougaro à l’Alhambra

Maurane et Nougaro, à l'Alhambra.

Il y a quelques années, j’avais un petit piano. Il avait cinq octaves alors qu’un piano normal en a 7 et demie. Pour ce que je voulais en faire et la taille de mon appartement, il était parfait. J’avais appris à jouer domisoldomisoldomi domisoldomisoldomi, dorélaréfalaréfa dorélaréfalaréfa etc. Vous aurez certainement reconnu le Premier Prélude du premier cahier du Clavecin bien tempéré de Jean-Sébastien Bach. Pas comme ces invités à qui je leur avais joué : « Ah, il joue du Maurane, maintenant ? » – « C’est pas Maurane, c’est l’Ave Maria de Gounod, je l’ai entendu au mariage de ma sœur. » J’aurais été rudement étonné qu’ils me citent aussi le Credo d’Arvo Pärt.

Laissons là ces bras cassés de la tête, et retrouvons plutôt Maurane qui nous fait redécouvrir les si belles chansons de Claude Nougaro avec entre autres « Ah ! Les débrouillards ».