François Jeanneau, saxophoniste, compositeur, arrangeur, chef d’orchestre, pedagogue et soundpainter, est à l’honneur.


François Jeanneau, saxophoniste, compositeur, arrangeur, chef d’orchestre, pedagogue et soundpainter, est à l’honneur. En 1986 il est le premier directeur de l’Orchestre National de Jazz, et l’album « François Jeanneau – 1986 » (Histoires d’ONJ – Volume 1) vient de sortir.

Il m’est arrivé une drôle d’histoire avec cette photo. Lors de sa première publication, en double pages d’un magazine, je me suis aperçu avec stupeur que j’avais changé de nom. Je ne m’appelais plus Jean-Baptiste Millot ! Quelle émotion, surtout que je ne me souvenais absolument pas d’avoir fait quelques démarches administratives dans ce sens. J’appelle mon frère pour être sûr. Comment je m’appelle lui dis-je. Du tac au tac, il me répond JB, Jean-Baptiste Millot quoi, mais pourquoi cette question ? Je lui raconte alors que d’après un magazine bien connu, je ne m’appelle plus Jean-Baptiste Millot. Mon frère est atterré. Mais comme il ne se laisse jamais abattre plus d’une minute, il me dit : « JB, il faut réagir, il faut appeler la police. » J’appelle donc Jean-Sébastien, mon frère lieutenant de police et lui explique toute mon histoire. Ecoute JB, là, je n’ai pas le temps de m’occuper de ton affaire, j’ai ma clarinette et mon piano à travailler, je te rappelle qu’on a un concert à préparer… bon je te mets trois de mes gars sur l’affaire, et n’oublie pas de travailler ta trompette, me lance-t-il avant de raccrocher. Sur-le-champ, les trois gars de Jean-Sébastien, trois fins limiers, ont commencé à enquêter. En cinq jours l’affaire a été bouclée. Le mystère n’en était plus un. En fait je m’appelais toujours Jean-Baptiste Millot, c’était simplement une erreur du maquettiste du magazine qui s’était trompé de nom de photographe. Aujourd’hui, l’affaire a été classée sans suite, le maquettiste n’ira pas en prison et il a gardé son poste.

L’album « François Jeanneau-1986 » (Histoires d’ONJ – volume 1) à télécharger sur Qobuz en vrai qualité CD au prix de la musique compressée:
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Le Bernica Octet et son album « Very Sensitive » dirigé par François Jeanneau :

et aussi l’album « Quand se taisent les oiseaux » récompensé par Jazzman en 2007, à télécharger toujours en vrai qualité CD au prix de la musique compressée :