Gilles Désangles, directeur général des Victoires de la Musique

Gilles Désangles

Si chaque année vous pestez devant votre téléviseur parce que les Victoires de le Musique, variétés, classiques ou jazz ne sont pas celles dont vous rêviez – vous connaissez désormais, grâce à nos indispensables Têtes de l’Art et à Jean-Baptiste, le visage du coupable.

Coupable de tout, il l’est, Gilles Desangles : des a-peu-près des uns et des autres, des fausses bonnes idées qu’on a cru bon de trouver, de la courbe d’audience et du CSP machin qui s’est évaporé pendant la diffusion, de tout. Sauf de Marie Drucker.

Trois émissions, un an de travail. Tout ça pour ça ? Mais ce qu’on ignore, c’est que les Victoires, initiées à l’époque par le Ministère de la Culture, sont formées d’un délicat alliage diplomatiquissime de la fameuse “filière”, ce métier de la musique où tout le monde s’aime (tu parles !) et a là une occasion unique de le montrer, chaque année, lors de ces cérémonies. Les barbares qui composent le Conseil d’Administration et qu’il faut faire vivre ensemble ont pour noms SACEM, SCPP, SPPF, ADAMI, SPEDIDAM, CNV, FCM…

Pour tenir les bouts d’intérêts parfois un peu divergents, il y a Gilles. Sa formation à Sciences Po Bordeaux a dû lui apprendre les bonnes manières – et il ne s’en départit pas, quoiqu’il arrive. Enfin, c’est l’impression qu’il donne. Faudrait tester pour voir.

Parmi les cérémonies dont il s’occupe, son cœur bat fort pour les Victoires Classiques, lui qui a travaillé pour le département classique de Warner, à l’époque où il y avait encore de la production chez Erato.

Quand des Victoires se terminent, d’autres Victoires se profilent. Remettre le couvert, reprendre les débats définitifs au point où on les avait laissés, reprendre les nouvelles idées proclamées, qui ont déjà été entendues depuis… Oh mon Dieu ! 25 ans ! En 2010 les Victoires auront 25 ans !

Que nous préparez-vous, Gilles, pour ces 25 ans ?

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