On en veut toujours à Cassandre d’apporter les mauvaises nouvelles. Responsable de l’Observatoire de la Musique, un organisme mis en place en l’an 2000 à la Cité de la Musique, André Nicolas scrute, mois après mois, l’évolution du marché de la musique enregistrée ; et il est devenu bien involontairement le mémorialiste d’une longue descente aux enfers dont il traque les causes, les détails, les rebondissements, avec une passion d’économiste rompu aux systèmes du marché.
Les rapports de l’Observatoire, tous disponibles ici, rendent compte de la diversité musicale à la radio et à la télévision, de la santé des supports musicaux, établissent un baromètre de l’offre musicale dans les services fournis par voie électronique. Ils visent à éclairer les pouvoirs publics et les professionnels, et à mettre les enjeux et les évolutions en perspective.
Parce qu’il ne se contente pas livrer des chiffres mais veut les analyser et les commenter, André n’est pas toujours consensuel dans le métier même, mais les outils qu’il élabore sont indispensables à qui veut un peu comprendre les évolutions actuelles de la diffusion musicale.
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