Stéphane Kochoyan officie pour la quatrième année en tant que Directeur artistique du Festival Orléans Jazz, où il succède à André Francis. Ce dangereux multi-récidiviste est aussi directeur des Fêtes Latino-Mexicaines à Barcelonnette, des Nuits du Jazz à Vauvert. Il a été il y a quelques années et durant trois ans le conseiller artistique du site du Pont du Gard.
Sur tous les fronts, il permet aussi à de jeunes néophytes de 13 à 20 ans de se produire sur scène dans le cadre du festival Les Enfants du Jazz, qu’il a créé il y a 15 ans déjà. Tout ça n’empêche pas Kochoyan de continuer à se produire en trio, notamment avec ses anciens élèves comme la batteuse Anne Paceo ou le guitariste Michael Valeanu… Mais les années 2000 restent marquées pour lui par des collaborations atypiques, avec Marie Trintignant ou Lambert Wilson, et par des tournées exotiques, en Inde, au Pakistan et en Arménie. C’est d’ailleurs lors de ce dernier voyage que Kochoyan rencontre le génial pianiste Tigran Hamasyan. Et comme cette dense activité ne lui suffit pas, il embrasse également d’autres domaines et en particulier le cinéma et la photo. Il écrit ainsi pour nombre de cinéastes, et travaille avec le photographe Lucien Clergue, collaboration qui a donné naissance au spectacle Jazz y Toros, titre éponyme de son album enregistré en 1993. Bref, un profil vraiment atypique que ce Stéphane Kochoyan dans le milieu des producteurs…
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