Une plume et une voix. Alex Dutilh n’a pas eu à trancher puisque cet expert en jazz transmet sa science et sa passion, dans les magazines comme sur les ondes, depuis plusieurs décennies maintenant… Né à Dax, le jeudi 29 septembre 1949, entre les arènes et le terrain de rugby, Dutilh oxygène son enfance au Pays Basque, parvenant à supporter ses condisciples bordelais en droit et à Sciences-Po. Une maîtrise de Droit Public sous le bras, il part s’installer à Paris en 1971. Par amour du jazz (et pour gagner sa vie)… De 1972 à 1980, il est journaliste et photographe à la revue Jazz Hot. De 1982 à 1984, il préside l’association Jazz Action Paris-Ile-de-France qui crée le Centre d’Info du Jazz et le Salon Européen du Jazz. Au Monde la Musique, il est responsable du jazz de 1983 à 1992, période durant laquelle il dirige aussi le Centre National d’Action Musicale, responsable de la Fête de la Musique, entre 1984 et 1990. De 1990 à 2009, Alex Dutilh est aussi le directeur du Studio des Variétés. Mais c’est à la rédaction en chef du mensuel Jazzman qu’il impose davantage son style, de 1992 à 2009… Le papier étant habitué à son nom, les ondes en font de même dès 1980, date à laquelle il devient producteur d’émissions de jazz à France Musique. Une casquette bien vissée sur sa tête et qui s’appelle Open Jazz, du lundi au vendredi, de 19h à 20h. Même le petit écran accueille régulièrement son professionnalisme (depuis 1999, il est auteur et présentateur d’émissions de jazz pour Arte TV). Bref, une plume et une voix et, ici, un visage !
Photo : (c) Jean-Baptiste Millot / www.qobuz.com – Reproduction interdite.
Bonsoir mon cher Alex, depuis que je suis retraité j’ai le temps, comme notre ami Francis, de retracer nos souvenirs communs, en classant les photos qui se sont accumulées depuis 1973. C’est en regardant une d’elles que je mes suis décidé d’ouvrir ce site, sur lequel, j’ai effectivement retrouvé ton visage illuminé, comme dans mes souvenirs, par le bleu de tes yeux, mais… pas cette superbe moustache que tu arborais avec fierté et qui animait, voire existait, le premier rang de l’amphi à Neuilly, généralement accaparé par la gent féminine . Juste ce petit trait d’humour pour te saluer, mon cher Alex, et te donner mon adresse mail. Que mon amitiés et mes voeux t’accompagnent.
Michel Sailla