Diane Andersen, présidente de l’Epta-Belgium Wallonie-Bruxelles

Diane Andersen

Tout le monde n’a pas eu la chance d’être un jour dirigé par Boulez, Sawallisch, Fournet, Prêtre, Maderna ou bien encore Dixon. Diane Andersen, si. Menant de front une brillante carrière de concertiste et une activité très soutenue de pédagogue, la pianiste est aussi la présidente de l’EPTA-Belgium Wallonie-Bruxelles. Fondée en 1978 à Londres par Carola Grindea, l’EPTA est représentée actuellement dans 38 pays européens. Ces 38 sections dont fait partie la branche belge travaillent toutes dans le même but et avec le même idéal : défendre les valeurs humaines et artistiques liées à la pratique de la musique et s’intéresser à tous les aspects de l’art et de l’enseignement du piano depuis les débuts, si décisifs, jusqu’à la maîtrise. Ses activités sont ainsi multiples : organisation de conférences, concours, master-classes, séminaires et congrès internationaux sur des thèmes pédagogiques ou concernant plus spécifiquement l’interprétation des chefs-d’œuvre de la littérature pianistique…
De nombreuses distinctions (International Harriet Cohen Bach Medal, Grand Prix du Disque de l’Académie Charles Cros, Trophée Fuga de l’Union des Compositeurs Belges) comme une importante discographie (dont une intégrale Gabriel Pierné et l’enregistrement d’œuvres de Cherubini, Kozeluch, Désiré Pâque, Tansman, Milhaud, Biarent, Bartók, Schubert, Czerny…) ont surtout mis l’accent sur le beau parcours de Diane Andersen, où la curiosité est permanente, à la découverte de nouveaux répertoires.
Pédagogue très recherchée, la pianiste belge d’origine danoise donne régulièrement des master-classes aux quatre coins du monde et nombre de ses élèves sont lauréats de concours internationaux et professeurs dans des instituts d’enseignement supérieur en Europe et aux Etats-Unis.

Photo : (c) Jean-Baptiste Millot / www.qobuz.com – Reproduction interdite.

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