Chaque année depuis 1991, un festival fait découvrir des projets musicaux représentatifs des enjeux actuels de la création musicale en jazz, hip-hop, musiques improvisées, rock et musiques inclassables. Son nom : Sons d’hiver. Son directeur/fondateur : Fabien Barontini.
Et cette fois encore, du 27 janvier au 18 février, le Val-de-Marne mixera tradition et modernité avec un goût plus que certain grâce notamment aux venues de Pura Fé, William Parker, Benoit Delbecq, Sonny Simmons, Craig Taborn, Vijay Iyer, Wadada Leo Smith, Pharoah Sanders, Bunky Green, Archie Shepp et bien d’autres.
Ancien professeur de français, Barontini entame sa « carrière musicale » sur diverses radios libres, comme Jazz Cocktail sur TSF.
A peine le temps de respirer que nait l’aventure Sons d’hiver. De petits festivals de musique de banlieue sud et de Val-de-Marne enfin unis et fédérés – grâce au Conseil Régional du 94 – pour être plus forts et imposer leur passionnante vision. Finalement le conte de fée devenu réalité. Ou comment se retrouver à programmer les musiciens qui l’avaient fait rêver enfant et adolescent étaient là devant lui…
Aujourd’hui, Sons d’hiver est l’un des plus beaux festivals. Sa politique, sa programmation, son ouverture, juste beau. Logique que ce qui passionne Fabien Barontini dans la musique, « c’est le rapport à la beauté. La musique, et c’est vrai pour l’art en général, c’est de la recherche. La recherche de la beauté… pas la recherche scientifique. La beauté ne se décrète pas et ne se délimite pas : elle fait appel à tellement de notions qu’elle ne peut se vivre que dans l’art. ».
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