François Besson, Directeur de l’Action culturelle de la Sacem

François Besson

François Besson vient d’être nommé, début septembre, Directeur de l’Action culturelle de la Sacem (Société des Auteurs Compositeurs Editeurs de Musique), succédant ainsi à Olivier Bernard qui, par son action remarquable durant de longues années, fut, en toute modestie, le meilleur ami de la création contemporaine en France.

Après avoir débuté au magazine Diapason en tant que secrétaire de rédaction, François Besson a rejoint Universal à la création d’Universal Classics. Il a par la suite passé cinq années à France Inter comme responsable du département promotions et partenariats, puis comme directeur de la programmation musicale. En 1993 il devient le directeur du département Classique et Jazz de Sony Music.

De Sony à Mickey il n’y a qu’un pas qu’il franchit en intégrant The Walt Disney Company en 1996. Depuis 2001, il travaillait en agences de communication en France et au Royaume-Uni avant de créer en 2009 la sienne propre, spécialisée dans la musique classique. Parallèlement, il enseigne au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.

L’action culturelle de la Sacem, qui a pour vocation de soutenir la création, d’aider au renouvellement des répertoires et d’accompagner les nouveaux talents, est un observatoire sans égal et un point d’action irremplaçable dans ces domaines. On pourra compter sur François Besson, à la fois sur son jugement acéré et son tempérament bienveillant, pour défendre les esthétiques si diverses qui, aujourd’hui, coexistent heureusement chez les compositeurs contemporains, ainsi que le patrimoine plus ou moins récent qu’il convient de faire jouer et connaître.

Photo : (c) Jean-Baptiste Millot / www.qobuz.com – Reproduction Interdite

1 commentaire

  • Bravo Zoridae, bravo aussi Del Amo. Apre8s vous avoir lu, je vais enfin lire ce livre. J’ai trouve9 cette interview tre8s riche. Vous avez su faire e9merger de bllees re9ponses (peut-eatre les tenait-il toutes preates e0 improviser, mais e7a ne me de9range pas), et meame certains propos qui re9sonnent terriblement aux oreilles des auteurs. Et notamment (je cite) : “c9crire une histoire ne9cessite de s’immerger dans la re9alite9 du personnage et de finir par tout percevoir par ce prisme-le0. C’est, je pense, la condition premie8re e0 la dimension obsessionnelle d’un texte, qui m’inte9resse tant dans la litte9rature. Il n’y a pas de demi-mesure, l’e9criture doit eatre une mise en danger de l’auteur, le mener au bord du gouffre”. Il n’y a pas un mot de trop. C’est exactement ce que l’on vit quand on se laisse embarquer dans l’e9criture d’un roman, si elle est since8re. Et apre8s e7a, les braves gens voudraient qu’on en sorte intact !

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