Vision Fugitive

Vision Fugitive

Jean-Marc Foltz, Philippe Mouratoglou et Philippe Ghielmetti

Fondateurs du label Vision Fugitive.

 

Puisqu’à un c’est bien et qu’à deux c’est mieux, on se dit qu’à trois c’est extra, non ? Trois, c’est le nombre des fondateurs d’un jeune label de jazz joliment baptisé Vision Fugitive.

Trois, ce sont deux musiciens strasbourgeois – le guitariste Philippe Mouratoglou et le clarinettiste Jean-Marc Foltz – et leur ami producteur Philippe Ghielmetti qui s’y connait rayon label puisqu’il est derrière Sketch mais aussi Sans Bruit. Logiquement, le lancement d’une telle embardée est souvent lié à ne pas trouver ailleurs ce dont on rêve. L’industrie du disque étant devenue ce que l’on sait,  le pari est d’autant plus osé que le label est exigeant.

Foltz en duo avec Stephan Oliva sera la première sortie suivie de Mouratoglou dans des relectures du plus essentiel des bluesmen, Robert Johnson. Toux ceux avec qui Ghielmetti a travaillé par le passé participent à cette nouvelle aventure dont les enregistrements, histoire d’apporter une touche supplémentaire de qualité, s’effectuent au studio La Buissonne…

Cette triple direction artistique de Vision Fugitive se décline à raison d’un triptyque par saison : trois albums par an. Premier à paraitre en numérique, le superbe «Juneteenth» du pianiste Stanley Cowell, cultissime co-fondateur (avec Charles Tolliver) du label Strata East Records.

 

Photo : (c) Jean-Baptiste Millot / www.qobuz.com – Reproduction Interdite

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