Alexandre Grauer

Alexandre Grauer

Les Qwartz se dédient à la promotion des artistes et des musiques nouvelles et électroniques. Des prix à échelle mondiale ainsi qu’un Marché International pour mettre en contact des artistes et les présenter à des industriels, par exemple. Les Qwartz créent des passerelles entre les pionniers et les héritiers et ouvrent les portes de ces musiques exigeantes à de multiples publics. Derrière ce nom de Qwartz, un autre nom : celui d’Alexandre Grauer.

Quand on demande à ce dernier à quoi ressemble son parcours, on ouvre grand les oreilles et les yeux. Avoir managé Eye’n’ear et Von Magnet, présenté Murcof et Komori à Christophe pour participer à ses albums, avoir réuni plus de 500 pointures internationales au Qwartz, avoir créé des passerelles entre les genres et les générations, « ce qui n’avait jamais été réalisé avant ».

Avoir représenté à Berlin l’Alliance pour défendre la Copie Privée et la Licence Globale, être co-fondateur de l’Association pour la Copie Privée, anti Dadvsi, anti Hadopi, anti Deezer et autres pour avoir dévalorisé la musique. Etre contre le trafic d’influence de certains membres de l’ADAMI, contre la non représentation de la CGT Spectacle…

Et surtout, le bonhomme « en a marre d’écouter de la merde, car tout le monde peut faire un disque et créer son label trop facilement et noyer les perles dans la vase. C’est surtout Qwartz qui est une fierté, si je peux m’exprimer ainsi. Car quand Jean-Louis Foulquier disait: pas de genre sans gran’messe. Il m’a donné le challenge de faire cette gran’messe pour les musiques électroniques. Et contre toutes les chapelles, tous les cardinaux se sont pointés pour y participer. »

 

Photo : ©Jean-Baptiste Millot / www.qobuz.com – Reproduction Interdite

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