TÉLÉCHARGEMENTS
1 – Random Access Memories (Daft Punk) – Editions Studio Masters
Virage à 360° pour Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo ! Avec leur quatrième album, les Daft semblent boucler l’ère de la musique électronique faite sur un simple laptop dans une chambre de 10m² pour revenir à la bonne vieille méthode à l’ancienne. Célébration du beau son et hymne grandiose au mythe du studio d’enregistrement perçu comme une Mecque de la musique, ce Random Access Memories semble avoir été conçu à la fin des années 70, avec les moyens et l’hédonisme de
cette époque où régnaient notamment le disco et le rock californien.
2 – Get Lucky (Daft Punk Remix)
Rien ne résiste au Daft Punk ! Le succès de l’irrésistible Random Acces Memory continue avec un nouveau remix de leur titre phare : Get Lucky.
3 – Gershwin : Rhapsody in blue (Leonard Bernstein, New York Philharmonic Orchestra)
La géniale Rhapsody de Gershwin étincelle sous les doigts – et la baguette – de Leonard Berstein. En compagnie d’un New York Philharmonic tonique, cet album est surtout l’occasion de réentendre, en plus d’extraits de West Side Story, la suite Symphonic extraite du film “On The Waterfront” (1954, de Sam Spiegel).
Il le dit lui-même. « Ces trois dernières années, j’ai rencontré beaucoup de monde et me suis également retrouvé seul assez souvent. Je me suis perdu et me suis retrouvé à nouveau, travaillant frénétiquement. J’ai appris à organiser mon foutoir intérieur que j’ai exploité. Tohu Bohu est une représentation de mon propre chaos que j’ai exploité pour au final l’enregistrer » Avec ce deuxième album pour le label InFiné, Tohu Bohu, Erwan Castex alias Rone signe aussi une missive écrite de Berlin où il est désormais installé. Une missive à la fois planante et urbaine. Un album allemand pourtant plutôt dépourvu de sonorités allemandes justement. Un beau disque à tiroirs surtout, projet electro vraiment dense qui s’apprivoise au fil des écoutes.
ÉCOUTES
1 – Random Access Memories (Daft Punk) – Editions Studio Masters
2 – Fantaisies pour clavecin de Telemann (Andrea Coen)
Lento confirme l’originalité et la singularité de cette chanteuse qui a entrevu sa voie/voix le jour où un ami, le chanteur Thierry Peala, lui a fait écouter la chanteuse britannique Norma Winstone. Plus question d’imiter Ella, Sarah ou Billie ni de se lancer dans des scats improbables, mais une approche toute en délicatesse, en légèreté, presqu’en fragilité. Lento est un chef d’œuvre, qui dépasse nettement les frontières du seul jazz pour porter un chant universel, fort et émouvant, nuancé et subtil.
Dans “It’s me”, on retrouve le Lang Lang spectaculaire (parfois trop) qu’on aime tant. A travers des concertos de Tchaikovsky, Mendelssohn, Rachmaninov, Beethoven, Chopin… c’est une véritable démonstration de style. Un coffret de 4 albums à écouter et télécharger les yeux fermés !
Bonne écoute et n’oubliez pas,
La musique est de retour !